SUSPENDU: La même douleur
Un amoureux andalou à la recherche de sa bien-aimée, un guerrier mozarabe à la recherche de son faucon, un enfant soldat et trois Touaregs sont les personnages de La même doleur, une pièce de théâtre dans laquelle ses personnages parlent de la persécution de la culture et l’incendie des bibliothèques à travers l'histoire, mais c'est aussi un hommage à ceux qui, expulsés d'al-Andalus, ont fui ces terres en sauvegardant des manuscrits jusqu'à ce qu'ils atteignent Tombouctou. C'est un chant à la poésie andalouse et contemporaine, aussi au théâtre et à ceux qui traversent les déserts de la vie, sacrifiant tout pour créer, protéger le beau ; l'art, la science et l'amour. Les déserts ont toujours été la patrie des poètes et les trahis... Comme le dit Rasul, l'enfant soldat, "... dans les déserts, les fleurs ne poussent pas, mais on chante des vers".
Immédiatement après sa première representation, cette troupe théâtrale entamera une tournée, à travers de nombreuses villes marocaines, c’est le résultat de plusieurs ateliers sur les arts du spectacle et l'écriture créative (« Dramaturgias en camino ») enseignés en arabe par l'artiste espagnol Marco Magoa au Soudan. et le Maroc, destiné aux jeunes comédiens, artistes, écrivains et techniciens professionnels arabes. La distribution d'acteurs pour sa première représentation mondiale à Rabat est composée d'un groupe d'acteurs professionnels du Maroc, du Soudan et d'Espagne. La fonction bilingue, en arabe et en espagnol, comprend la poésie andalouse et arabe du XIe siècle environ, la poésie contemporaine en arabe et en espagnol et deux scènes écrites respectivement par un écrivain soudanais et un écrivain marocain.
