Nouvelles cinéphilies. Paysages retrouvés
Foto: Diego Poleri y Sergio Caro. Imagen: Lola Montero
Le programme Nouvelles cinéphilies, co-organisé avec le Festival du cinéma européen de Séville, avec son parcours de plusieurs années dans les salles de l'Instituto Cervantes, a présenté le meilleur du cinéma indépendant espagnol, montrant l'énorme diversité des approches de la nature du cinéma contemporain et la liberté créative et expérimentale de ses cinéastes.
Cette année, dans « Nouvelles cinéphilies. Paysages retrouvés» présente quatre titres très différents qui permettent au spectateur d'entrer dans un tableau d'une immense richesse. Les deux fictions les plus évidentes narrativement — Karen et Les Innocents — assument une rupture édifiante avec les lieux classiques de l'interprétation des personnages et du point de vue des deux réalisateurs. Les deux autres films —Pa’ trás ni pa’ tomar impluso et Zumirik— dressent un portrait intéressant de leurs protagonistes qui jouent consciemment pour provoquer les limites du réalisme et l’aveu de vivre la vie comme s’il s’agissait d’une œuvre d’art.
Les quatre films reviennent à certains endroits physiques ou émotionnels à partir desquels continuer.