Que veut la fille

Dans ce nouveau spectacle, LaboratoriA souhaite lier son expérimentation dans le flamenco à un aspect important de la culture populaire. En s'appuyant sur les pregones, ces styles musicaux chantés par certains vendeurs ambulants, l'idée est d'aborder certaines problématiques actuelles qui les touchent en tant que femmes, artistes et citoyennes. Avec un répertoire qui s'inscrit toujours dans la recherche de la tradition tout en dialoguant avec des sonorités électroniques, les voix et la danse, “Qué quiere la niña” revendique la culture populaire, le lien communautaire et la joie comme force transformatrice. LaboratoriA est un projet pionnier dans l'interprétation féministe du flamenco. La compagnie est née en 2017 à Barcelone et se constitue comme un laboratoire d'expérimentation artistique pour déconstruire les rôles de genre liés au flamenco. Spontanéité, audace et sororité se mêlent dans une proposition exquise, à laquelle s'ajoute une narration théâtrale où les aspirations et les dénonciations réelles des artistes se révèlent de manière surprenante. À travers ses spectacles au fort caractère performatif, chant, danse, guitare et électronique s'unissent de manière décomplexée pour célébrer et questionner la tradition sur scène. Ils ont présenté quatre spectacles : Una mujer fue la causa (2017), Y perdí mi centro (2020), LaboratoriA (2022) et Qué quiere la niña (2023). Les membres de la formation ont travaillé tout au long de leur carrière avec des artistes de renom tels que Chicuelo, Andrés Marín, Chano Domínguez ou Las Migas. Ce programme se déroulera avec le soutien du Programme d'Internationalisation de la Musique et des Arts de la Scène espagnols, coorganisé par l'Institut Cervantes et l'Institut National des Arts de la Scène et de la Musique (INAEM) du Ministère de la Culture et du Sport d'Espagne, dans le cadre du Plan de Récupération, Transformation et Résilience — financé par l'Union Européenne — Nextgeneration.eu.