Avec les yeux grands ouverts: écrire sur le cinéma

La chronique cinématographique est devenue un genre d’information –voire parfois littéraire- avec une valeur en soi et, néanmoins, elle part toujours de l’interprétation d’une image construite par quelqu’un auparavant. Au fil du temps et avec la popularisation du cinéma, écrire sur cet art est devenu une profession, même si nous avons toutes et tous la possibilité de nous laisser inspirer librement par un film afin d’élaborer nos textes basés sur nos propres conditions de réception. L’idée de ce cours est que les images cinématographiques nous inspirent librement pour pouvoir les raconter, mais à partir d’une vision particulière et personnelle. Quelles sont les interprétations licites? Que représentent les lieux et les personnages choisis par l’auteur? Que prétend nous montrer le réalisateur de son pays? Plusieurs fois, les images des autres nous permettent d’élaborer nos propres textes littéraires. Nous essayerons de monter un échelon de la beauté à partir de la proposition artistique de l’autre. Analía Iglesias est journaliste, professeur et écrivaine. Collaboratrice habituelle du journal El País concernant les thèmes de culture, d’environnement, de biodiversité, de développement et de genre (auteur collaboratrice de Planeta Futuro et ‘África no es un país’). Elle écrit aussi des chroniques culturelles à Univisión (Etas-Unis), le quotidien La Voz (Argentine) et elasombrario.com (le quotidien Público). Elle a séjourné durant plusieurs années en Allemagne et au Magreb où elle a travaillé en tant que professeur universitaire et a fondé l’espace Casa Docks, un cycle de cinéma documentaire dans la ville de Casablanca. Elle a été programmatrice et jury de festivals de cinéma, et a présenté, durant plusieurs années, la section documentaire du Festival International de Cinéma de Femmes de Salé (Maroc). Elle écrit également sur les femmes dans l’Histoire pour les collections de RBA et diffuse l’oeuvre de documentalistes africaines.