La buena estrella

L'avant-dernière œuvre de Ricardo Franco s'organise autour d'un drame à trois voix; celles de ses trois personnages principaux, interprétés par Maribel Verdú, Antonio Resines et Jordi Mollà, qui jouent une histoire intense. Le film va du regard vers la marginalité, un thème récurrent dans le cinéma espagnol des années 80 et après, à la réflexion sur l'existence pensée comme un lien constant avec la vie des autres – et comme la vie pour les autres -. Le triangle d'amour de ces trois personnages rappelle la claustrophobie des environnements clos, où la vie de la famille et sa destruction imprègnent une vie quotidienne impossible, lorsque le désir de vie et de mort est plus fort que la survie des individus eux-mêmes.