Allons-y, Bárbara
Il n'est pas facile d'éviter le qualificatif de pionnière lorsqu'on parle de Cecilia Bartolomé. Sa carrière est jalonnée de ces premières fois qui marquent l'histoire, depuis son court-métrage Margarite et le Loup, (Margarita y el Lobo (1968)), dans lequel elle introduit une référence au lesbianisme sans nuances négatives dans le système audiovisuel franquiste, jusqu'au milieu des années 1990, avec Loin d’Afrique, (Lejos de África (1996), dans lequel elle ose parler de l'héritage colonial de l'Espagne en Guinée Équatoriale en s'appuyant sur ses souvenirs personnels. Qui d'autre qu'elle aurait pu faire un plaidoyer féministe comme Allons-y, Bárbara, (Vámonos, Bárbara) en 1978 ?
