Un siècle d'Augusto Roa Bastos
2017 est l’année du centenaire de la naissance de l’écrivain paraguayen Augusto Roa Bastos. Prix Cervantès en 1989, alors qu’au Paraguay s’enclenche un processus de démocratisation, c’est en Argentine, où il s’installe en 1947 et en France, où il arrive en 1976, que Roa écrit la quasi-totalité de ses contes et de ses romans. Dans les années 70 et 80, son œuvre et luimême, en tant que critique cette fois, ont contribué au développement de l’américanisme littéraire français, notamment à travers les multiples analyses consacrées à Hijo de hombre (1960) et surtout au roman de la dictature Yo el Supremo (1974), qui continue à être cité mais plus forcément lu et encore moins étudié dans nos université.