Justicia artificial
Le gouvernement espagnol annonce un référendum pour approuver un système d'intelligence artificielle pour l'administration de la justice. Ce système promet d'automatiser et de dépolitiser le système judiciaire, remplaçant ainsi les juges dans tous les tribunaux du pays. Ce référendum déclenche une campagne électorale acharnée opposant le gouvernement, allié à l'entreprise technologique à l'origine du système, au pouvoir judiciaire, qui défend la nature humaine de la justice. Carmen Costa, une juge renommée, est invitée à travailler au développement du projet, mais la disparition soudaine d'Alicia Kóvack, la créatrice du système, suscite chez elle un profond sentiment de méfiance, au point qu'elle réalise qu'elle découvre la partie émergée de l'iceberg d'un complot visant à contrôler un pays tout entier par le biais de la justice.
